Dangereuse? [Bones.]

[center] Le soleil se lève tout juste et l'horizon s'enflamme, le soleil se reflète sur la neige, les animaux sortent de leur cachette et viennent à leur tour profiter de la brise matinale qui tout doucement leur caresse le museau. La nature prend ces droits, les arbres s'agitent sous la brise, perdent leurs feuilles, les fleurs dégagent leur délicieux parfums tout en souvrant doucement. La nature respire, elle vie, son coeur bat et je l'entens battre en moi clairemant. C'est magnifique, j'en ai le souffle coupé et j'observe ce balet silencieux de mes prunelles mordorés brillant d'un éclat heureux. Mystic, je suis Mysctic. Fille d'une alliance courte et désilusoire, fille de la neige, du vent, des plantes, fille de la vie tout simplement. Nouvelle en ces terres la guerre qui vous oppose ne me regarde pas moi je me contente d'avancer sans ciller. Je ne connais pas ces terres mais déjà je suis chez moi, je m'adapte vite, si vite que cette neige tout juste foulées de mes pattes de lion et de dragon devient mienne.J'avançe doucement observant la faune et la flore qui s'ébat devant moi. Un lapin recouvert d'un épais manteau gris pace devant moi, j'observe sa course amusée avant de me tourner vers l'horizon. Les montagnes se dessinent à l'horizon grandes pour ne pas dire immensses. Elles sont belles elles aussi, puissantes, infranchissables. Je veux découvrir l'horizon. Je les veux pour moi et pour moi seule. Ma terre me manque mais déjà j'aime celle-là. Ma nouvelle vie me plais il faut le dire...

[b] Pas un bruit ne trouble cet instant et seul la délicieuse mélodie du vent se fait entendre. La lionne elle avance insouciante devant ce monde qu'elle découvre à chaque pas s'émerveillant devant la plus futile représantation de la vie. Les muscles bandées la lionne s'arrête bientôt sursautant légèrement avant de faire colte-face.Un craquement, bien que léger, vient de se faire entendre et elle scrute le paysage blanchâte à la recherche d'une quelconque apparition.Une silhouette noire et massive se profile alors à l'horizon et les oreilles de la lionne se plaque automatiquement sur son crâne. Mauvaise elle? Non, juste méfiante et autant attendre de voir le comportement de l'individu avant de se détendre. Chut. Plus un bruit, plus un son, la nature c'est soudain rendormit et il règne à présent un silence lourd et que très peu agréable...
|Ptin... Mon message part en cacahouète là. Fin bon xd.]

‘Je marche depuis combien de temps ? Mes pattes se font si lourde, je deviens si lourd… J’ai du mal à marcher, et même à penser. Je veux m’arrêter, mais pourtant mes folles de pattes me traînent de force vers un point dont j’ignore la nature. Un point ?’

Oui, un point ce dressait à une dizaine de mettre du loup ailé à peine. Bones rabaissa les oreilles. En se rapprochant, il découvrit que l’animal était une lionne. Il s’arrêta. Il ne pouvait voir les détails de la lionne, mais elle avait l’air d’être dans les tons bruns. Le loup noir au crâne d’un ancien loup s’immobilisa. Ce geste assez brusque fit crier dans un cliquetis ses trois anneaux à son oreille gauche.

‘Les lions, c’est fort, et celle si n’as pas l’air bien stupide… Un lion intelligent et fort, c’est dangereux… Rah, mais qu’est ce que tu raconte ?! Toi aussi t’es balaise ! Montre lui qu’elle ne te fais pas peur, et puis c’est qu’une femelle après tout !’

Dans le crissement de la neige, Bones se dirigea d’un pas simplement et confiant vers la lionne. Il s’arrêta à un ou deux mètres à peine de la grande lionne et lui souris en agitant ses ailes, histoire de faire bonne impression. Il rabattit ses ailes en les pliants sur son dos puis sourit à la lionne, toujours muet. Mais son sourire gardait un aspect méprisant et fier. Un aspect que la lionne ne verrait pas, caché par le crâne d'un ennemi.

Qui était ce loup? Etrange il fait le dire, noir, plutôt bien battit, des ailes semblables à celles des chauve-souris mais le plus impressionant était sans doute ce masque osseux qui recouvrait son crâne cachant ses babines, laissant juste une place suffisante pour ses yeux. Des yeux dépourvus de toute pupille il me faisait penser à un mort mais croyait t-il que ça allait suffir à m'impressioner? Intuile d'agiter les ailes jeune loup je ne base sur la puissance des êtres que sur une bataille et je loin d'être gauche au combat! Bref, je reste tendu mais montre tout de même moins réticante et mes oreilles se redressent sur le haut de mon crâne tandis que mon regard scrute le visage de l'inconnu.
-Tu désires?
J'ai horreur qu'on me reluque comme ça! C'est vrai quoi! Je ne suis pas un vase, un objet de décoration ou un autre truc du genre donc si mister mystérieux à quelque chose à dire qu'il le dise.

La lionne reste sombre et méfiante, le regard fière elle ne compte pas baisser les yeux devant le canidé d'ailleurs elle n'aimait que très peu cette lueur fière et méprisante dans ses yeux sans pupilles. Il ne devait pas avoir apprit l'humilité étant jeune... Dans tous les cas qu'il ne tente rien avec Mystic ou il pourrait très vite le regretter.

Okay… Bref, vas-y, fait moi front ainsi, tu part sur de bonnes bases !

- Hum, non rien… Je t’ai vu, je pensais que tu me suivais…

Ce n’est pas bien de mentir Bones ! Mais bon, il faut avouer que cette lionne était vraiment froide. Comme du marbre. Elle le fixait avec un air bref et indescriptible. Bones, lui, gardait son air supérieur, la lionne ne lui faisait pas peur. Il tiendrait tête jusqu’au bout.

- Désolé hein, mais bon, là, t’es sur le territoire des Suffering, et quelque chose me dit que tu n’es pas de notre clan…

Et sans le savoir, il ne se trompait pas. La lionne n’avait pas de clan, mais comprenez comme c’est dur de définir le clan d’un animal lorsqu’il passe d’une terre à l’autre… Le sourire de Bones disparus, ses yeux se déridèrent. A quoi bon, la lionne passerait vite son chemin, pourquoi jouer les durs avec elle ? Le loup à la tête osseuse soupira en fermant les yeux puis les rouvrit pour fixer le sol, mais ce qui était chouette en ayant des yeux unicolores, c’est que la lionne ne voyait pas se que Bones fixait, et peut-être penserait-elle stupidement qu’il la regardait. Mais il restait tout de même droit, se grandissant pour garder l'effet de supériorité

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